Quand je suis arrivée à Paris, avec l’une de mes meilleures amies, nous nous rendions quasiment toutes les semaines au cinéma. A l’époque nous avions un tarif préférentiel grâce à notre statut d’étudiante, et nous en profitions pleinement.
A la fin de chaque film, nous continuions à le vivre, que ce soit en descendant les escaliers de la salle jusqu’à la sortie en dansant sur la musique du générique, ou encore en éclatant de rire en se remémorant certaines scènes sur le quai du métro qui mettait toujours plus de temps à arriver, comme pour nous donner un prétexte pour rire plus longtemps ensemble.
Alors quand elle est venue me rendre visite il y a quelques semaines, il nous a semblé évident que nous devions réserver une de nos soirées aux salles obscures.
LES VEDETTES (écrit par Jonathan Barré, Grégoire Ludig et David Marsais et réalisé par Jonathan Barré – 2022 – 102 mins)
Dans ce film, on suit Daniel Santini (Grégoire Ludig) et Stéphane Chevalier (David Marsais), tous les deux vendeurs dans un magasin d’électro-ménager. Les deux hommes ne s’apprécient pas, mais, au détour d’une mission, ils se rendent compte qu’ils ont des qualités compatibles qui pourraient leur permettre de faire équipe à des jeux télévisés, et ainsi rembourser leurs dettes.
Si cette histoire est somme toute assez simple, c’était sans compter les rêves de Daniel qui reviennent à la surface et sa carrière de chanteur qui pointe son nez pour faire renaitre « Simplement Dan ». D’une victoire à un jeu télévisé à la célébrité il n’y a parfois qu’un pas. En tout cas pour eux.
Bon, je vais mettre les choses au clair direct, ce film ne révolutionne pas le genre. Quel genre même, me direz-vous ? Aucune idée. Pour être franche, je me suis même endormie pendant une dizaine de minutes au tout début, et tel un épisode loupé des Feux de l’amour (je sais que vous aussi vous avez la référence, donc ne faites pas genre), cela n’a été aucunement préjudiciable.
Cependant, je dois également confesser que j’ai eu le sourire pendant la plus grande partie du film. Les gags ne sont pas particulièrement élaborés, mais ils fonctionnent. On retrouve dans ce film pleinement la patte du Palmashow et c’est très agréable.
Je n’irai pas jusqu’à vous dire que les personnages sont touchants et que je me suis identifiée à leurs difficultés, mais j’ai aimé le fait, qu’une fois de plus, les héros du Palmashow campent des losers avec tendresse et sans jamais les ridiculiser. Il y a une certaine poésie dans ces personnages et on ressent pleinement l’affection que les deux auteurs peuvent avoir envers ces profils.
En toute honnêteté, j’ai passé un bon moment devant LES VEDETTES. Il n’est pas trop long, au contraire de tous les films qui sortent en ce moment (mais ça on en a déjà parlé), ce qui en soit est déjà une très grande qualité selon moi. Je ne vais pas vous mentir, il ne vous laissera pas un souvenir impérissable. Cela fait plusieurs semaines que je l’ai vu, et déjà après quelques jours je n’avais plus en tête les différentes scènes et/ou répliques. Mais ce n’est pas bien grave car j’ai passé un bon moment et ce souvenir restera associé pour toujours à ce film.
Ah et surtout, si vous êtes comme nous, je vous préviens que vous rentrerez chez vous avec en tête, et sans jamais pouvoir l’en retirer (pour votre plus grand plaisir), le tube de Simplement Dan « Besoin de chanter ». Dès la sortie de la salle nous avons téléchargé cette chanson et avons taché de rendre le plus beau des hommages à cet artiste incompris en déclamant cette chanson sur l’ensemble du trajet du retour, assortie de quelques éléments chorégraphiques, au vu et au su de tout passant. Cette soirée ne pouvait pas mieux se clôturer.
Si vous aussi vous souhaitez révéler la star incomprise qui est en vous, le film LES VEDETTES est fait pour vous.
PS : Bisous copine <3
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